lundi 22 octobre 2012

Le groupe algérien Cevital va investir 50 millions USD dans les infrastructures de pêche à Djibouti

Le géant algérien Cevital, spécialisé dans l'agroalimentaire, va investir 50 millions USD dans les infrastructures de pêche djiboutienne pour augmenter la production nationale et booster son exportation.
"Nous voulons que les Djiboutiens puissent consommer du poisson douze mois sur douze et qu'il soit mis un terme aux flambées de prix", a déclaré le ministre djiboutien de l'Agriculture, de l' Elevage et de la Mer, M. Mohamed Ahmed Awaleh, qui a annoncé la nouvelle de l'accord dimanche. "Cela fait un an que nous nous intéressons à votre pays. Nous avons engagé des démarches en ce sens avec les autorités de Djibouti qui nous ont très bien accueilli et je dois préciser que les facilités offertes par le gouvernement aux investisseurs, pas seulement à Cevital mais à tous les investisseurs, nous ont incités à investir", a rappelé pour sa part, le représentant du groupe algérien. Si la pêche djiboutienne qui est aujourd'hui artisanale s' apprête à prendre une dimension industrielle avec ce nouvel accord, la protection de l'environnement a été, selon les autorités djiboutiennes, un point important de cet accord. Le groupe privé algérien Cevital a des activités assez diverses mais c'est l'agroalimentaire qui représente l'essentiel de son chiffre d'affaires. Un chiffre d'affaires qui s'élève à 4 milliards de dollars pour cette année qui s'achève.

dimanche 21 octobre 2012

Pourquoi on fête Aid al Adha et on sacrifie un mouton ?

Aid El Adha est un rappel à l'engagement pris par Abraham (Père des croyants) avec Dieu. Cet engagement prescrit l'obéissance et la soumission les plus absolues à Dieu. En effet, Abraham ayant obéi Dieu dans toutes les circonstances, Dieu a voulu éprouver son niveau de soumission en lui demandant de sacrifier son fils unique qu'il a attendu pendant des décennies. Abraham après avoir consulté son fils, tous les deux ont accepté mais au dernier moment, Dieu par sa grâce miséricorde intervena en lui envoyant un agneau comme sacrifice au lieu de son enfant. Donc ce sacrifice de l'Aid est un renouvellement du pacte d'obéissance absolue.

A Djibouti, un hôpital financé par la Chine.....

Il a été inauguré ce jeudi. L’hôpital régional d’Arta, dans le Sud-Est de la République de Djibouti, se veut être un complexe ultramoderne. Petite particularité, il a été construit grâce au soutien financier de la Chine. Ce sont 128 lits, 7 grands services, notamment une maternité, un service de chirurgie ou de cardiologie, que comporte l’hôpital inauguré ce jeudi. Petite particularité, il a été en partie financé par la Chine, rapporte l’agence Xinhua. Des médecins chinois devraient d’ailleurs venir y travailler. Lors de l’inauguration, Ismaïl Omar Guelleh, le Président djiboutien a bien sûr fait part de son « immense gratitude » à la Chine pour l’aide apportée ainsi que sa « présence (aux côtés de Djibouti) dans les moments difficiles ». De son côté, l’ambassadeur de Chine à Djibouti, Zhang Guoqing, a affirmé que les « relations de coopération amicale » entre les deux pays s’étaient « bien développées ». Avant d’ajouter que les liens entre les deux Etats se caractérisaient notamment par une « confiance politique mutuelle » et un « partenariat économique et commercial gagnant-gagnant. » Un partenariat qui s’étend à des domaines extrêmement variés. Toujours selon Xinhua, un accord a par exemple été signé entre les deux pays, en août dernier, dans le domaine des médias. La Chine avait proposé à Djibouti de lui faire profiter de son expertise technique. Enfin, de manière générale, Pékin est également présent dans le BTP, l’ingénierie, l’industrie textile, le cuir, l’automobile ou encore l’hôtellerie de Djibouti, écrit Jean-Sylvestre Mongrenier, associé à l’Institut Thomas More, sur le site du monde.fr. Selon ce chercheur, en effet, Djibouti constitue pour la Chine un point d’entrée sur l’Afrique de l’Est. Celle-ci est d’ailleurs le première partenaire commercial du continent depuis 2009. Dans l’immédiat, d’autres projets de coopération devraient voir le jour entre la Chine et Djibouti, c’est ce qu’a annoncé, ce jeudi, l’ambassadeur chinois Zhang Guoqing. Une école devrait ainsi être construite à Balbala, quartier défavorisé de la capitale, grâce à l’aide de la Chine, ainsi que plusieurs forages en milieu rural. Des éclairages solaires pourraient également être installés.

samedi 20 octobre 2012

Plus 38 000 têtes de bétails acheminées chaque jour vers la Mecque passe par Djibouti

Cela paraît incroyable. Mais l’une des plus importante routes de l’approvisionnement en bétails du golfe arabique passe par la petite République de Djibouti. Ce bout de terre qui plonge ses racines dans le plus lointain passé de l’Humanité souvent décrie par les auteurs comme "un bout d’ enfer sur terre". Tant la nature est hostile ici. Un paysage lunaire où plateaux, failles et plaines encaissées se succèdent, au milieu de sombres blocs de basalte érodés et d’une végétation clairsemée d’arbustes et de buissons épineux. Pourtant, dans ce tableau apocalyptique, la vie réussie à fleurir dans bien que mal. L’élevage occupe une bonne place dans l’activité de la population rurale de Djibouti. Le secteur constitue un important facteur de développement pour l’économie nationale au vu de la demande croissante en viandes et lait du pays. Les éleveurs nationaux pratiquent un élevage extensif sur près de deux millions d’hectares du nord au sud du pays et au delà des frontières. Composé principalement de petits ruminants, le cheptel djiboutien est estimé à plus d’un million de têtes de bétails, 40. 000 Bovins et 50.000 camelins. L’élevage djiboutien est un élevage nomade qui représente 90% des activités du secteur rural. Il est essentiellement caractérisé par une mobilité aléatoire en fonction des pluies et des pâturages. L’élevage sédentaire est pratiqué autour des centres urbains et des points d’eau. Si l’on parle aujourd’hui d’élevage à Djibouti, c’est surtout pour son centre régional d’exportation. Autrement dit : le centre de quarantaine de Damerjog. Inauguré le 22 novembre 2006 par le chef de l’Etat djiboutien, le centre régional d’exportation du bétail est doté d’une clinique, d’une pharmacie, d’une salle d’autopsie, d’un abattoir avec chambres froides, d’un incinérateur et d’un laboratoire médical performant, lequel sera relié par un réseau intranet aux différentes parties du centre. La gestion de ce centre de quarantaine dont le coût total de la construction est estimé à 20 millions de dollars américain a été confiée à l’établissement Abu Yasser International. Car c’est le promoteur saoudien du nom de Qaed Mohamed Qaed Said Abu Yasser qui est à l’origine de ce projet. De renommée internationale et spécialisé dans ce domaine, cet établissement a également investi au Yémen, en Arabie Saoudite, en Egypte et plusieurs autres pays. Outre sa vocation première qui consiste à développer les échanges commerciaux et faciliter la vente du bétail entre les pays de la Corne de l’Afrique et ceux du golfe, ce centre de quarantaine assure surtout l’exportation des produits de bonne qualité à des prix compétitifs. Djibouti a crée ce centre en vue d’assurer la permanence et la continuité de l’exportation et de l’exploitation du bétail conformément aux exigences sanitaires et vétérinaires des pays importateurs. Chaque année, pas moins de deux millions de têtes de bétails transitent par ce centre de mise en quarantaine. Le gros de ce bétail provient de la Somalie, réputée être le plus gros réservoir de la région. Les statistiques disponibles font état de l’exportation de 139. 433 bovins, 1.400.233 ovins et 85.558 dromadaires rien qu’en 2010 vers les marchés de la péninsule arabique. L’année dernière, ce centre de quarantaine de bétails a acheminé 130.007 bovins, 1.056 051 ovins et 50.051 dromadaires vers ces mêmes pays. Avant son exportation vers le pays du golfe, le bétail passe un contrôle médical rigoureux. Au terme de cet examen, si l’animal est déclaré en bonne santé, le centre lui appose son label, ce qui signifie que la bête peut être expédiée. L’Arabie Saoudite demeure le premier client de ce centre de mise en quarantaine de Damerjog en cette période de pèlerinage qui sera marquée par la fête de sacrifice, où chaque pèlerin et chaque musulman doit sacrifier une bête. Et ce, pour honorer le sacrifice d’Abraham. En effet, en cette période de préparation de Haj, le centre de quarantaine de Damerjog achemine chaque jour quelques 35.000 têtes de bétails par bateau et 3.000 autres par avion au Royaume d’ Arabie Saoudite et plus précisément vers les villes de Médine et de la Mecque. Au centre, l’ambiance est électrique sous le soleil ardent. Il faut dire que le centre tourne à plein régime dans l’acheminement de têtes de bétail vers les Lieux Saints de l’Islam en Arabie Saoudite. C’est du 24heurs sur 24. Selon le Directeur des relations publiques du centre, M. Fares Omar Mohamed, depuis le début de ce mois, plus de 38.000 têtes de bétails sont envoyées chaque jour en Arabie Saoudite. "Ces envois massifs de bétails sont destinés au Hadj dureront deux semaines. Il est fort probable que ce nombre augmente. Et nous avons des impératifs de temps à respecter", a-t-il dit. "Le pic du besoin de nos clients se situe chaque année à cette même période de Haj. Nos attendons pas le dernier mois. Mais il y’ a un travail en amont. Une complémentarité entre nous et nos fournisseurs", nous précise M. Fares Omar, qui semble être très serein dans la relation qui le lien avec ses éleveurs venus d’ ailleurs. En effet, les éleveurs qui fournissent le centre de quarantaine en bétails viennent tous de la Somalie et de l’Ethiopie. Très peu de Djibouti. Pour y arriver au centre de quarantaine de Damerjog, situé au sud est de la capitale djiboutienne, certains parcours de milliers de kilomètres à pieds durant un mois et même parfois plus, avec leurs bêtes. C’est le cas de Farah Aline, cet éleveur de bovins de l’Ougaden. Du haut de son mètre vingt, l’homme qui semble ne porter que les os sous la peau, est un habitué du centre. "Quand j’ai appris l’ouverture de ce centre il y’a maintenant six ans par la radio, j’ai immédiatement pris la route avec mes bovins. Pour cette première aventure, j’avais décidé de ne prendre que 50 têtes. Même si le trajet est épuisant, je n’ai pas regretté. Parce que j’avais fais de très bonnes affaires. 50 dollars la tête, c’étais très intéressant. Depuis, je fais chaque année deux fois une livraison au centre. La plus importante, c’est toujours celle du haj. Celle de maintenant", dit-il, sourire aux lèvres. La période de Haj est également une manne financière pour les habitants du village de Damerjog, où le centre de quarantaine de bétails est situé. "En période de Haj, le centre multiplie ses activités. Les bétails proviennent de partout. La demande est très forte, pour la fête de sacrifice à la Mecque. Alors le centre recrute les gens du village pour des contrats d’un mois ou de quinze jours. Avec le chômage qu’il y’a, nous attendons tous cette période de pieds ferme", nous confie Aden Wais, un jeune habitant de cette localité.

samedi 13 octobre 2012

Programme d’assainissement solide et liquide de Djibouti ville

De quoi s'agit-il au juste ? De manière concrète, une série de quatre contrats de travaux et de supervision portant sur l'assainissement liquide et solide viennent d'être signés entre le Gouvernement djiboutien et l'Union européenne. La contribution totale de l'UE s'élève à 17, 7 millions d'euros, soit plus de quatre milliards de nos francs. Ce programme prévoit la création et la mise en service à l'été 2012 d'un centre d'assainissement à Douda, au sud de Djibouti ville. Lequel comprend deux volets d'infrastructures. …Filières de recyclage. Pour l'assainissement liquide, l'objectif est la conception et la réalisation des travaux de construction et d'exploitation d'une nouvelle station d'épuration (STEP) d'assainissement liquide de la ville de Djibouti et touchera près de 40.000 habitants. Celle-ci produira à plein rendement près de 3.700 m³ d'eau d'une grande qualité, soit l'équivalent de 10% de la production d'eau actuelle sur Djibouti). En matière d'assainissement solide, ce nouveau centre d'enfouissement technique (CET) aura un volume total jusqu'à 500.000 m³, pour une période d'exploitation estimée entre 5 et 9 ans. Ces travaux comprendront la construction d'une dalle de tri et de deux socles de stockage en bitume pour les déchets recyclables non fermentescibles et pour la production de compost. …Objectifs du projet d'assainissement. Cet important projet d'assainissement a pour objectif premier l'amélioration de la qualité de vie des habitants de Djibouti ville, soit près de 65% de la population de Djibouti vit actuellement dans la capitale. Il s'agit d'un programme de développement durable qui constituera un vecteur économique, social et écologique. Il positionnera Djibouti au travers de Douda comme un des premiers centres d'excellence des systèmes modernes de recyclage et de compostage des déchets organiques d'origine liquide et solide, en ligne avec les objectifs de l'Initiative Nationale de Développement Social (INDS) de Djibouti, des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de l'agenda de RIO. En amont, le projet se traduira concrètement par la mise en place de filières de recyclage à caractère socio-économique. En aval, il donnera lieu à un développement agricole social au sein des communautés péri-urbaines de Douda (250-400 hectares) et à la protection de la biodiversité (800 hectares) constituant le point de départ de la Grande Muraille Verte sub-sahélienne. Ce projet touche donc à de multiples facettes de la vie des djiboutiens : amélioration de la santé publique, de la protection de l'environnement et de l'éco-tourisme, création d'espaces verts ainsi que d'une agriculture structurée ayant une forte composante associative et féminine, en vue d'assurer un impact rapide et concret sur la réduction de la pauvreté. La sensibilisation, éducation et formations seront inscrits à chaque niveau de projet. Avec le gouvernement et les pouvoirs publics, de nombreux partenaires tels que l'OVD, l'ONEAD, le CERD, l'ADDS, l'AFD et la JICA le refuge DECAN témoignent de l'engagement et de l'importance du projet. Cela suppose une implication forte et permanente des simples citoyens, des acteurs du tissu associatif, des opérateurs économiques de la place et des autorités compétentes. Voilà une condition incontournable dont la satisfaction devrait conforter la démarche intégrée de ce programme d’assainissement qui place réellement le développement durable au cœur des actions et des politiques du gouvernement djiboutien et des partenaires au développement.

La pêche

Il existe quatre formes de pêche : la petite pêche, la pêche côtière, la pêche au large et enfin la grande pêche. Les deux premières se pratiquent près des côtes et la durée des sorties en mer n'excède pas 24 heures pour la petite pêche, 4 jours pour la pêche côtière. Ces deux formes de pêche sont pratiquées de manière artisanale. La pêche au large et la grande pêche appartiennent généralement à la catégorie de la pêche dite industrielle. La durée des sorties en mer est supérieure à 4 jours et peut dépasser 20 jours pour la grande pêche. A Djibouti, la pêche est exclusivement artisanale et donc pratiquée en zone côtière, avec des petites embarcations. · Les différents produits péchés dans les eaux djiboutiennes se regroupent en quatre grandes familles de poissons: - les grands démerseaux : mérou, dorade, rouget, antak. - les petits démerseaux : sapsap - les grands pélagiques : thazard, thon, barracuda. - les petits pélagiques : sardinelle, anchois, maquereau, scad La pêche à Djibouti est concentrée sur les grands poissons, abondants et à haute valeur commerciale.

samedi 6 octobre 2012

Les requins baleines......

La saison requin baleine commence à Djibouti vers le 15 octobre. Les requins baleines vont se regrouper pour se gaver de plancton à Arta-Plage jusqu’à la mi-janvier.