mardi 21 mai 2013

Scorpions : 30 000 cas de piqures par an au Maroc dont une centaine mortelles....

Un colloque réunissant experts et médecins autour de la thématique des venins et des scorpions se tient à Marrakech jusqu’au jeudi 23 juin. Le Maroc est particulièrement touché par le problème : les experts recensent chaque année 30 000 piqûres, dont une centaine mortelles. Le Maroc est l'un des pays du pourtour méditerranéen où sont enregistrés le plus grand nombre de piqûres de scorpions : 30 000 cas par an au Maroc. C'est du moins ce qu'a avancé un expert, lundi 20 mai, lors du 1er Congrès méditerranéen sur les envenimations scorpioniques et ophidiennes, à Marrakech. Un chiffre qui correspond à une estimation du Centre antipoison et de pharmacovigilance (CAPM) du royaume. Au Maroc, la piqûre de scorpion est donc la première cause d'intoxications, devant cellee dues à l'alimentation. Le taux de mortalité est d'environ trois décès pour 1 000 piqûres, soit près d'une centaine de cas par an, principalement chez les moins de 15 ans, a souligné Ali Boumezzough, membre du comité d'organisation du colloque. Scorpiofaune riche et diversifiée Un taux assez élevé par rapport à d'autres pays du bassin méditerranéen, en raison notamment du contexte bioclimatique et de la scorpiofaune riche et diversifiée du royaume, a ajouté l'expert, cité par l'agence MAP. Selon lui, le Maroc compte quelque 50 espèces de scorpions, dont 22 venimeuses et dangereuses, la région la plus concernée par le problème étant celle de Marrakech. Dans le cadre de la prise en charge médicale des piqûres, les organisateurs du colloque ont sollicité un laboratoire mexicain ayant mis en place en période d'essai deux antidotes spécifiques, dont un pour les serpents d'Afrique du Nord et un autre pour les scorpions, a encore indiqué le chercheur. Selon la MAP, plus de 80 experts et médecins originaires d'une vingtaine de pays participent au congrès. Il se déroule jusqu'à jeudi autour de plusieurs thèmes dont l'évaluation clinique des antivenins, ou encore la faune scorpionique comme source d'intérêt médical au Maghreb. Lire l'article sur Jeuneafrique.com : Scorpions : 30 000 cas de piqûres par an au Maroc, dont une centaine mortels | Jeuneafrique.com - le premier site d'information et d'actualité sur l'Afrique Follow us: @jeune_afrique on Twitter | jeuneafrique1 on Facebook

mercredi 8 mai 2013

En Ethiopie, des enfants illettrés reçoivent une tablette tactile, l’issue est surprenante !

Avec une tablette tactile, des enfants illettrés apprennent à lire et hackent le système d’exploitation ! Dans le cadre d’une expérience d’un nouveau genre en Ethiopie, le projet OLPC (One Laptop Per child ) lancé il y a plusieurs années, qui vise à lutter contre l’illettrisme et le manque d’écoles dans le monde, rapporte d’incroyables résultats après avoir mis à disposition des tablettes Motorola Xoom dans des villages isolés. Des membres de l’organisation OLPC se sont donc rendus dans deux villages d’Ethiopie où n’existe aucune éducation scolaire, et ont déposé aux enfants des boîtes en carton scellées par du scotch, dans lesquelles ils avaient mis des tablettes Motorola Xoom. Les tablettes Xoom n’avaient pas de manuel, ni personne pour en expliquer la manipulation. Les tablettes étaient préalablement configurées avec une version personnalisée du système d’exploitation Androïd en Anglais, ainsi qu’une carte SD enregistrant les moindres agissements des utilisateurs. Les tablettes étaient également préchargées avec des jeux pour apprendre l’alphabet, des e-books, des films, des dessins animés, des applications pour dessiner… Place à l’observation. La semaine dernière, lors d’une conférence de presse, Nicholas Negroponte, le fondateur du projet OLPC a livré les résultats de cette expérience qui ont dépassé toutes les attentes : « Je pensais que les enfants joueraient avec les boîtes. Au bout de quatre minutes, un enfant avait non seulement ouvert la boîte, mais aussi trouvé le bouton on/off (de la tablette) et l’avait démarrée. Au bout de cinq jours, ils utilisaient 47 applications par enfant, par jour. Au bout de deux semaines, ils chantaient l’alphabet (en Anglais) dans le village, et au bout de cinq mois, ils avaient hacké Android » (ils ont réussi à détourner la protection mise en place par les techniciens pour les empêcher de personnaliser la tablette, et ont réactivé la caméra qui avait été désactivée). L’un des enfants a écrit « lion » sur l’application permettant de dessiner. » Grâce à ces résultats, l’organisation compte bien trouver davantage de financement pour continuer l’experimentation dans d’autres villages. Le fondateur d’OLPC reste quand même lucide et rappelle que pour le moment il est trop tôt de conclure que les tablettes seules permettent aux enfants d’apprendre à lire, et à s’éduquer par eux-mêmes : « si un enfant peut apprendre à lire, alors il peut lire pour apprendre« .

jeudi 2 mai 2013

Les rhinocéros du parc Limpopo au Mozambique sont tous morts

Les quinze derniers rhinocéros du parc national du Limpopo au Mozambique ont été tués le mois dernier. Les 300 individus qui peuplaient le parc en 2002 sont donc désormais tous morts, victimes du commerce international de cornes de rhinocéros. Ce sont des braconniers qui ont tués les derniers rhinocéros présents dans le parc. Mais cette fois-ci, et ce n’est pas un cas isolé, ils ont bénéficié du concours de plusieurs gardes-chasse en charge de la réserve. Si ces derniers, au nombre de trente, seront rapidement conduits devant la justice, la situation est intenable. Selon Kelvin Ali, Directeur du programme criminalité faunique et sensibilisation des consommateurs d’IFAW (Fonds mondial pour la protection des animaux) « le fait qu’une population entière de rhinocéros ait été exterminée dans le cadre d’une initiative de conservation majeure avec le concours d’agents de protection de la faune sauvage montre bien que les braconniers ne reculent devant rien pour obtenir leur butin ». Depuis janvier 2013, quelque 180 rhinocéros du parc Kruger en Afrique du Sud ont été tués, 249 pour le pays tout en entier. La demande en corne émane principalement du Vietnam et de l’Indonésie, où elle est considérée à tort comme aphrodisiaque ou utilisée dans la médecine traditionnelle note

Addis Ababa: Lucy back home

When two heavy suitcases with the remains of Lucy were brought to the National Museum in Addis Ababa Wednesday, there was no holding back the emotions of onlookers and even journalists. The 3.2-million-year-old fossil of a female hominid had been on tour throughout the United States for the past five years. Now Lucy is back in her African homeland. A woman wearing traditional African garb even offered a red rose to welcome Lucy's return. "There was a feeling of emptiness in Ethiopia while she was away," said anthropology professor Berhane Asfaw, who has been researching human evolution for the past 30 years. "Lucy is an icon for all the people in the country." US paleoanthropologist Donald Johanson, who made the discovery of the bones in the Afar Triangle in 1974, also did not pass up the opportunity to take part in the welcoming ceremonies. "Lucy has a message that overcomes all cultural barriers," Johanson said. "She is proof that the seven billion people in the world all have the same origin and that basically speaking, we are all Africans." Lucy got her name because on that November night when Johanson's team discovered the bones, a tape cassette was playing the Beatles' song Lucy in the Sky with Diamonds. And what was everyday life like for human-like species back then? "We assume that Lucy lived in forest areas and was a vegetarian," Johanson said. She might have also eaten crocodile and bird eggs, he said, "and she lived more of a nomadic life while sleeping in nests up in the trees as protection against wild animals". In her Ethiopian homeland, Lucy is called "dinknesh," which means the wondrous one. Although some humanlike bones have been found dating back six million years ago, worldwide, it is the name Lucy that has become synonymous with the origin of the human species. The roughly one-metre tall primate will be on display at a five-day special exhibition before being transferred to a safe place. Ethiopians will be left with a replica of her in the museum -- along with the knowledge that Lucy is finally back home.