dimanche 17 février 2013

Observe birds in Ethiopia - Observer les oiseaux en Ethiopie

L’Éthiopie est le pays le plus accessible de la "Corne de l'Afrique", et on peut y observer de 40 à 50 espèces d'oiseaux difficiles ou impossibles à trouver ailleurs. L'Éthiopie est le pays le plus accessible de la "Corne de l'Afrique", cette zone au nord-est du continent noir assez mal connue des voyageurs. Outre la présence de la plus grande partie des oiseaux visibles au Kenya ou en Tanzanie, on peut y voir entre 40 à 50 espèces difficiles ou impossibles à observer ailleurs : c'est en particulier le cas des oiseaux endémiques des régions montagneuses. Mais l'Éthiopie offre au visiteur de nombreux autres biotopes, des marais de l'ouest au semi-désert du sud. Plus de 850 espèces ont été observées dans ce pays fascinant. Nous remercions Valéry Schollaert et Françoise Coune pour nous avoir aidés à écrire et à illuster cet article. Ethiopia is one of Africa's most productive birding destinations. It is the only readily accessible part of a vast northeastern area of Africa where many endemic, near-endemic, and difficult to see species await the discerning birder. Ethiopia offers all the excitement and fabulous variety of East African birding as found in the better-known countries of Kenya or Tanzania. However, for those who have birded in East Africa before, there is the bonus of finding perhaps 40-50 species difficult or impossible to find elsewhere and more typical of the remote, semiarid, and isolated mountainous habitats of this fascinating and less well-known region. Over 850 species have been recorded in this country. In this article, we propose you a general presentation of the great diversity of birds of this country. http://www.ornithomedia.com/magazine/voyages/observer-oiseaux-ethiopie-00632.html

Coup d’envoi pour la géothermie en Éthiopie

A la fin du mois de janvier, la Banque d'Éthiopie a annoncé qu’elle allait débloquer 20 millions de dollars afin de développer la géothermie. Le lancement de cette campagne fait suite à l’obtention par le pays de 40 millions de dollars par la Banque mondiale pour développer les énergies renouvelables, rapporte le Guardian. Des études ont déjà montré que le pays pourrait générer 5000 MW d’électricité grâce à la géothermie et que cela lui permettrait de moins dépendre des barrages hydroélectriques. « Le potentiel de l’Afrique de l’est dans ce domaine est considérable. Le développement de la géothermie est pour le moment la principale réussite dans la région, bien que Éthiopie soit sur le point d’augmenter la capacité électrique de sa centrale d’Aluto Langan de 8.3 MW à 75 MW. Tous les autres pays de la du Rift en sont encore aux stades préliminaires mais cette énergie va prendre de l’ampleur à Djibouti et plus tard en Érythrée, en Tanzanie et en Ouganda si ces pays surmontent leurs difficultés politiques », estime Paul Younger qui enseigne la géologie à l’université de Glasgow.

vendredi 8 février 2013

Un train en Afrique

En 1893, l’empereur d’Éthiopie, Ménélik II, décide de relier son royaume à la mer et confie à son conseiller, l’ingénieur suisse Alfred Ilg, le soin de construire un chemin de fer qui reliera Djibouti à sa capitale. C’est le début d’une aventure qui verra naître l’un des premiers trains en Afrique. Trente six ans plus tard, Le Négus, qui sera couronné quelques mois plus tard comme Roi des rois sous le nom de Haïlé Sélassié Ier, inaugure la gare terminus d’Addis Abeba. Ce livre retrace, à travers une iconographie inédite, les trente premières années de cette aventure industrielle unique dans la Corne de l’Afrique. Elle rassemblera marchands et aventuriers grecs, arméniens, français, italiens, terrassiers et ouvriers du Yémen, de l’Abyssinie, de la Côte française des Somalis… qui tous utiliseront le français comme langue professionnelle. L’ouvrage est aussi un hommage aux derniers cheminots de ce train moribond. L’auteur les a photographiés à Diré-Daoua, ville née du train, mais aussi à Djibouti et Addis Abeba. Des photographies de Matthieu Germain Lambert et de Pierre Javelot complètent ce regard contemporain. Bilingue français / anglais. 480 photographies, 100 cartes postales anciennes et documents. Une iconographie inédite.